Alopécie et calvitie : Origine hormonale, génétique et progression

L’alopécie et la calvitie touchent à la fois les hommes et les femmes, et ont des origines à la fois hormonales et génétiques. La perte de cheveux est un processus inévitable et définitif.

Alors qu’il est normal de perdre entre 50 et 100 cheveux par jour, une raréfaction progressive du nombre de cheveux se produit tout au long de la vie. Les cheveux poussent d’environ 1 cm par mois et chaque follicule pileux produit entre 20 et 30 cheveux selon des cycles de croissance et de repos.

A. Diagnostic différentiel des différentes causes de perte de cheveux :

En dehors de la calvitie héréditaire, qui est la cause la plus fréquente, une chute de cheveux abondante ou des cheveux devenant plus fins, doivent être pris au sérieux.

Naissance d’un enfant : pendant la grossesse la perte de cheveux diminue; il y aura donc une perte plus importante dans les quelques mois suivant l’accouchement.
Une phase de température élevée ou d’infection sévère, ainsi qu’une opération importante peuvent être suivies d’une chute de cheveux importante pendant 3 mois.
Les maladies de la thyroïde
Les régimes pauvres en protéines et les carences en magnésium, calcium, potassium, zinc, fer, vitamines ou sels minéraux (attention aux régimes déséquilibrés !…)
Certains médicaments et certains traitements anticancéreux.
La pilule contraceptive chez des femmes ayant une tendance héréditaire à avoir la chevelure dégarnie.
La pelade : maladie du cuir chevelu où les cheveux tombent par plaques.
• La teigne du cuir chevelu : infection du cuir chevelu due à un champignon.
Les agressions répétées du cheveu (teintures, décolorations, chignons trop serrés, défrisages et permanentes) peuvent le fragiliser et le casser.
Les grands stress (deuil, choc émotionnel, opération chirurgicale)
La trichotillomanie : tic nerveux d’arrachement de ses propres cheveux… La plupart de ces affections peuvent être traitées. Mais lorsque l’atteinte est irréversible, la seule solution naturelle est la transplantation.

B. Diagnostic de la chute:

Le trichogramme :
Sur un cuir chevelu non lavé depuis 3 à 4 jours, une cinquantaine de cheveux sont prélevés en quelques endroits du cuir chevelu.
Une fois prélevés, ces cheveux sont examinés au microscope ou au lecteur de microfilm, pour en déterminer le pourcentage de cheveux des trois phases du cycle.
Chez la femme et chez l’enfant le pourcentage de cheveux en phase anagène est plus important que chez l’homme.
Il suffit alors de comparer la proportion de cheveux anagènes (en phase de croissance) par rapport aux télogènes (prêts à tomber) pour avoir une idée très précise du degré de compensation de la chute, (et donc des patients à traiter), ainsi que du pronostic d’évolution de la calvitie.

Le phototrichogramme :
Après rasage d’un centimètre carré de cuir chevelu, des photos macroscopiques sont prises. Cinq jours plus tard, des clichés comparatifs permettent de juger du pourcentage de repousse. On peut également revoir la situation après 1 mois, de manière à avoir une idée plus précise de la vitesse de repousse.

Examen du cheveu au microscope :
En cas de fragilité anormale du cheveu pouvant faire suspecter une infection fongique, bactérienne ou virale.

Analyse du cheveu en laboratoire :
Permet de mettre en évidence des anomalies héréditaires de la composition en protéines du cheveu, ainsi que des altérations dues à l’ingestion de drogues ou à la contamination par métaux lourds

Biopsie du cuir chevelu :
Permet d’obtenir des informations complémentaires quant à la cause de la rupture du cheveu, en cas de perte anormale. N’est que très rarement pratiqué.

Docteur François Pacheco, spécialiste en greffe de cheveux Lille, Mésothérapie Lille, microgreffe Lille, microgreffe capillaire Lille.

N’hésitez pas à contacter la Microgreffe au 03.20.83.80.58,
afin d’obtenir des informations complémentaires sur les prestations proposées.